quatrième

Voici quelques liens de sites pour réviser, travailler, se rassurer

CONJUGAISON : https://la-conjugaison.nouvelobs.com/exercice/4eme-9-0.php

DICTEE / Questions / Registre fantastique

Une grande femme vêtue de blanc me regardait.
Une telle secousse me courut dans les membres que je faillis m'abattre à la renverse !
Oh ! personne ne peut comprendre, à moins de les avoir ressenties, ces épouvantables
et stupides terreurs. […]
Je ne crois pas aux fantômes ; eh bien ! j'ai défailli sous la hideuse peur des morts, et
j'ai souffert, oh ! souffert en quelques instants plus qu'en tout le reste de ma vie, dans
l'angoisse irrésistible des épouvantes surnaturelles.
Guy de maupassant, « Apparition », 1883

Questions
1) Quel est le champ lexical dominant ? Relève des mots pour le prouver.
2) Trouvez un synonyme des mots soulignés.

CORRECTION

1) Le champ lexical dominant dans ce texte est celui de la peur, ce que confirment des mots comme « épouvantables », « terreurs », « hideuse peur des morts » et « angoisse ».

2) Le synonyme de « fantôme » est « spectre ». Le synonyme de « surnaturel » est « inexplicable ».

LECTURE

Voici un recueil de nouvelles à chute

Nouvelles a chute (497.01 Ko)

REECRITURE

Réécris le passage en remplaçant « il » par « les enfants »

Il regardait le visage de Maou, à sa gauche, devenant peu à peu un pur profil comme l’éclat du ciel et de la mer. Il pensait que cela, c’était la première fois. Et, en même temps, il ne pouvait pas comprendre pourquoi, cela serrait sa gorge et faisait battre son cœur plus fort, et mettait des larmes dans ses yeux, parce que c’était aussi la dernière fois.

CORRECTION : LES ENFANTS regardaiENt le visage de Maou, à LEUR gauche, devenant peu à peu un pur profil comme l’éclat du ciel et de la mer. LES ENFANTS pensaiENt que cela, c’était la première fois. Et, en même temps, LES ENFANTS ne pouvaiENt pas comprendre pourquoi, cela serrait LEUR gorge et faisait battre LEUR cœur plus fort, et mettait des larmes dans LEURS yeux, parce que c’était aussi la dernière fois.

Réécris le passage suivant en commençant par « Les bracelets élastiques »

Le bracelet élastique est un serpent qui se mord la queue. Il ne mue pas, il s’use. D’abord, il se décolore, se craquelle en plusieurs endroits, blanchit comme des phalanges de poing serré. Sa rupture survient peu après. Il casse. Ses deux extrémités s’éloignent.

CORRECTION : LeS braceletS élastiqueS SONT DES serpentS qui se mordENT la queue. IlS ne mueNT pas, ilS s’useNT. D’abord, ilS se décoloreNT, se craquelleNT en plusieurs endroits, blanchiSSENT comme des phalanges de poing serré. LEUR rupture survient peu après. IlS casseNT. LEURS deux extrémités s’éloignent.

REVISIONS

Natures et fonctions
Voici quelques exercices pour reconnaitre les natures et fonctions avec la correction Fiche exos natures fonctions (318.23 Ko)

Le vocabulaire du fantastique

1) Donner trois mots appartenant à la famille de chaque mot donné/
exemple : terreur = terrifiant / terroriser / terrible
frayeur
crainte
folie

2) Souligner les mots et expressions susceptibles de créer une atmopshère fantastique
la gaieté / le brouillard / une prairie semée de fleurs multicolores / à la tombée de la nuit / le froid /
les magasins illuminés / une rue sombre / une forêt / joyeux / un orage

3) Souligner les mots ou expressions propres au récit fantastique.
Une tempête soudaine agitait la mer. Le vent faisait trembler les vitres. Des plaintes et des
ululements désespérés retentissaient dans l'air, comme si quelque chose éclatait, tout en haut, et
frôlait, en gémissant, les toits des maisons. Au petit jour, je réussis enfin à m'assoupir… Tout à
coup, il me sembla que quelqu'un entrait dans ma chambre et m'appelait à voix basse.
Ivan Tourgueniev, « Un rêve »

CORRECTION

1) Donner trois mots appartenant à la famille de chaque mot donné/
exemple : terreur = terrifiant / terroriser / terrible
frayeur = effrayer / effroi / effrayant
crainte = craindre / craintif / craintivement
folie = fou / affoler / affolement

2) Souligner les mots et expressions susceptibles de créer une atmopshère fantastique
la gaieté / le brouillard / une prairie semée de fleurs multicolores / à la tombée de la nuit / le froid /
les magasins illuminés / une rue sombre / une forêt / joyeux / un orage.

3) Souligner les mots ou expressions propres au récit fantastique.
Une tempête soudaine agitait la mer. Le vent faisait trembler les vitres. Des plaintes et des
ululements désespérés retentissaient dans l'air, comme si quelque chose éclatait, tout en haut, et
frôlait, en gémissant, les toits des maisons. Au petit jour, je réussis enfin à m'assoupir… Tout à
coup, il me sembla que quelqu'un entrait dans ma chambre et m'appelait à voix basse.

Les figures de style
1) Soulignez et identifiez la figure de style employée dans chaque phrase.
a) Il poussa un cri tel un animal pris au piège.
b) La rivière allonge son ruban d'argent à travers les prés.
c) Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage. (Baudelaire)

2) Transformez les comparaisons suivantes en métaphores.
a) Ses larmes étaient comme un torrent.
b) La lampe brillait, telle une étoile dans le noir.

3) Soulignez les anaphores
Nous sommes ici. Nous sommes ici chez nous dans Paris levé, debout pour se libérer.[...]Paris, Paris
outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré !
Charles de Gaulle, discours du 25 aout 1944

4) Soulignez l'hyperbole dans chaque phrase.  a) Ses bijoux brillent de mille feux.
b) J'ai accompli un vrai travail de titan.
c) C'est une histoire à dormir debout.
d) Ta valise pèse une tonne.

5) Réécrivez chaque phrase en employant une hyperbole.
a) Avec cette pluie, je suis trempé.
b) Issa a beaucoup de cadeaux.
c) David a bon appétit.
 

CORRECTION

1) Soulignez et identifiez la figure de style employée dans chaque phrase.
a) Il poussa un cri tel un animal pris au piège. Comparaison
b) La rivière allonge son ruban d'argent à travers les prés. Métaphore
c) Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage. (Baudelaire)Métaphore

2) Transformez les comparaisons suivantes en métaphores.
a) Ses larmes étaient comme un torrent.
Elle a versé un torrent de larmes.
b) La lampe brillait, telle une étoile dans le noir.
Etoile dans le noir, la lampe brillait.

3) Soulignez les anaphores
Nous sommes ici. Nous sommes ici chez nous dans Paris levé, debout pour se libérer.[...]Paris, Paris
outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré !
Charles de Gaulle, discours du 25 aout 1944

4) Soulignez l'hyperbole dans chaque phrase.a) Ses bijoux brillent de mille feux.
b) J'ai accompli un vrai travail de titan.
c) C'est une histoire à dormir debout.
d) Ta valise pèse une tonne.

5) Réécrivez chaque phrase en employant une hyperbole.
a) Avec cette pluie, je suis trempé.
Avec cette pluie, je suis trempée jusqu'aux os.
b) Issa a beaucoup de cadeaux.
Issa a reçu une montagne de cadeaux.
c) David a bon appétit.
David a un appétit gargantuesque.